24 novembre 2011
Un Club taurin, c’est avant tout une passion. C’est donc le plaisir de la partager et la joie de revivre ensemble les émotions éprouvées sur les gradins.
Après avoir tiré avec José-Carlos Arévalo le bilan de la saison (réunion du 26 octobre), avoir rendu hommage à la révélation de la saison, Ivan Fandiño (réunion du 3 novembre), nous vous proposons donc de nous réunir en
Assemblée générale
autour de notre programme habituel :
- Rapport moral par le président, Jean-Pierre Hédoin
- Rapport financier par le secrétaire général, Patrick Guillaume
qui seront suivis
- de l’Élection du Bureau du Club pour la saison 2011-12
Ces devoirs associatifs une fois remplis, il sera temps de discuter et de voter pour
- le candidat du Club pour le prix Claude Popelin (meilleur lidiador de la saison française)
- le lauréat du prix du Club, « le prix de la rencontre » (meilleure rencontre de la saison européenne entre un grand toro et un grand torero).
Après tous ces discours, nous aurons droit à des images vidéo :
« Les faenas de la saison : le choix de Vincent Mazel »
Le compte-rendu de Philippe Paschel
La cave du Loubnane était bien étroite pour les plus de quarante membres qui ont assisté à l’Assemblée générale.
D’abord le Président Hédoin a fait le rapport moral, c’est-à-dire l’énoncé des neuf soirées du club :
1- Zocato qui a évoqué la saison 2010 (66 présents)
2- L’AG (54)
3- Juan Mora (57)
4- “Autour de “Dire son mystère”, film taurin (48)
5- Thierry Vignal, les taureaux des années 2000 (39)
6- Carlos Nappes, éleveur et président de l’UCTL (45)
7- J.C. Gil, La presse taurine (37)
8- Denis Podalydes (53)
9- Garden-Party à Sceaux (33)
Puis Patrick Guillaume a fait le rapport financier :
83 adhérents, dont trois ont assisté à toutes les séances, la moyenne étant de 5 à 7 séances par adhérent.
La soirée la plus chère a été celle de C. Núñez, qui venait de Séville.
La garden-party est toujours largement bénéficiaire.
Il n’y a plus de différences de coût de transport entre les invités français et espagnols, du fait des tarifications avantageuses des avions et des tarifs prohibitifs des TGV.
Le solde de l’année est positif, ce qui permet d’organiser le début de l’année suivante.
Le montant des cotisations reste inchangé.
Le bureau est réélu, avec un départ et une arrivée.
Le président reprend la parole pour évoquer les projets pour 2011-12.
Trois soirées ont déjà eu lieu : José Carlos Arévalo nous a parlé de la saison 2011 et nous avons reçu Iván Fandiño (voir CR sur le site) et l’AG.
Une prochaine réunion est fixée au 14 décembre (la présidente de la Maestranza de Séville), la remise du prix de La Rencontre 2010 aura lieu le lundi 9 janvier 2012 (C. Diaz / La Quinta).
Deux autres soirées sont bien avancées Michel Cloup, chef de la musique de Mont-de-Marsan (23 ou 30 janvier) et Carlos Abella (7-8 ou 14-15 mars).
Sont en préparation : l’ancien président du club Cocherito ; Maurice Berho ; Joël Bartolotti, “Être toriste en 2012″ ; Jacky Siméon, razetteur et José Luis Lozano, Diégo Robles, Marcel Garzelli, Carmen Calvo, Thomas Duffau, Paco Camino, Roberto Dominguez comme apodérado, Manzanares le père, un couturier taurin, un chirurgien taurin …
Il est nécessaire d’avoir beaucoup de projets, car peu peuvent se réaliser concrètement chaque année.
Il a été décidé d’établir la liste des points de rencontre des aficionados lors des férias, comme à Bilbao, la tertulia d’après course sous les gradins du Tendido 5.On passa ensuite au Prix de La Rencontre.
Jean-Pierre Hédoin en rappela les principes : un grand taureau et une grand faena.
François Zumbiehl releva que la question du grand taureau était sujette à discussion, en évoquant le taureau de Morante à Bilbao, qui sortit apparemment mauvais et se révéla ou fut révélé à lui-même par son toréro.
De fait, après avoir éliminé divers candidats, le vote eu lieu entre la faena de Manzanares à Séville qui aboutit à la grâce du taureau et celle de Morante à Bilbao, l’élevage étant le même dans les deux cas Núñez del Cuvillo. Il fallut trois tours pour départager un vote obtenu par des procurations, système nouveau dont, d’ailleurs, les seuls les membres du bureau étaient au courant. C’est Manzanares qui l’emporta.
Des vidéos furent alors projetées et seule la faena de Morante provoqua une attention unanime et admirative, faisant cesser les bruits de fourchettes, l’heure tardive ayant aiguisé les appétits, les papilles gustatives étaient tout à la joie de retrouver la délicieuse cuisine orientale, qui nous faisait défaut après les choucroutes alsaciennes.
Philippe Paschel